
Bilan de mon expérience AMAP
Ce mois de février marque la 5ème édition de “février sans supermarché”, une initiative lancée par En vert et contre tout. Je n’ai jamais relevé le défi (je réalise mes courses à pied au supermarché), mais pourquoi pas l’année prochaine quand je devrai prendre dans tous les cas la voiture pour remplir le frigo. Je me suis dit que c’était l’occasion parfaite pour vous proposer un bilan de mon expérience avec l’AMAP de mon quartier.
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas le principe, AMAP veut dire, Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne (voir ici le site du réseau). Les consommateurs payent en avance les producteurs (de légumes, pain, fruits, viande …) et vont chercher toutes les semaines (ou moins), des paniers sur un lieu de distribution. D’ailleurs, nous avons de la chance, notre lieu de distribution est en plein air, et pendant cette période de pandémie cela nous permet de continuer de fonctionner.
Vous avez peut-être déjà lu mes précédents articles, dans lesquels j’avais documenté mes paniers de légumes AMAP pendant plusieurs mois. Nous avons arrêté il y a un an je crois, mais nous profitons encore de produits en provenance d’Andalousie. Pendant nos années d’adhésion à l’association, nous avons donc eu des légumes, mais également des crêpes et galettes et de la volaille.

Les points positifs des AMAPs :
- On connaît le producteur des produits que l’on consomme, et on sais où va notre argent ;
- D’ailleurs, à qualité égale (bio et locale), le prix reste équivalent, donc forcément plus dans les poches du producteur.
- On peut trouver de grandes variétés de produits et limiter fortement ses courses en supermarché (légumes, pommes, poires, agrumes, pain, pâtes, oeufs, crêpes et galettes, shiitakés, fromages de chèvre et de vache, lait de vache, tisanes, poisson, sel …) ;
- Cela permet de rencontrer des personnes de son quartier ;
- On limite / élimine les emballages ;
- Cela permet de sortir de sa zone de conforts en légumes, et de cuisiner ceux qu’on ne choisirai pas de soi même.
- Le temps passé est limité (hors permanence de temps en temps), c’est toujours du temps en moins passé en supermarché si c’est là qu’on s’approvisionne.
Les points négatifs de l’AMAP :
- Il faut assurer plusieurs fois par an une permanence (en soi cela permet de voir du monde, mais en fonction de sa vie de famille cela peut être prenant). Et ce pour chaque contrat de produits que vous avez ;
- Quand on part en vacances, il faut trouver quelqu’un pour récupérer nos paniers ;
- On ne maîtrise pas ce qu’il y a dans un panier de légumes, on peut donc avoir (trop) de navets et radis noirs … (on la sent l’expérience là ?) ;
- La quantité du panier n’est pas forcément adaptée à notre consommation et il faut compléter à côté. On avait commencé par un grand panier, qui correspondait à la bonne quantité de légumes quand on était deux, mais si on avait des envies particulières en plus, cela faisait trop à manger. Et le petit panier était forcément à compléter, ne serait-ce que pour diversifier ;
- Le consommateur prend en charge les aléas de production, s’il y a moins de légumes du fait de gel, canicules … Et bien les paniers seront moins conséquents. Dans les faits cela ne nous a pas trop impacté, par contre on avait très peu de tomates, car notre productrice ne souhaitais pas les mettre sous serre plastique.
Est-ce qu’on s’inscrira à une AMAP dans notre prochain lieu d’habitation ? Probablement pas. Depuis un an je fais nos achats de fruits et légumes sur le marché et c’est vraiment là que je préfère m’approvisionner. Je privilégie les achats directs aux producteurs plutôt qu’aux revendeurs. On a de la chance, il y a un marché bio le samedi matin dans notre future commune, j’ai hâte d’aller découvrir les produits vendus. Et à côté de cela nous allons enfin pouvoir avoir un vrai potager, mais ça on en reparlera par ici !
Vous vous approvisionnez en AMAP ? Vous achetez où vos légumes ?

